Afin de limiter les conséquences économiques induites et de soutenir les établissements de nuit neuchâtelois touchés en décembre 2021 par l’introduction de nouvelles mesures sanitaires, le Conseil d’État a décidé de mettre en œuvre une aide financière spécifique supplémentaire en faveur de ce secteur. Après concertation avec les associations professionnelles du domaine, un soutien par le versement d’une aide à fonds perdu s’élevant à 1% du chiffre d’affaires annuel est accordé aux établissements concernés pour leur permettre de couvrir en partie les coûts fixes du dernier mois de l’année.
Les 17 et 20 décembre 2021, face à la détérioration de la situation sanitaire, la Confédération et les cantons ont dû introduire de nouvelles restrictions. La mesure 2G+ (guéri ou vacciné, avec un test négatif) a, entre autres, été généralisée pour les établissements de nuit, mettant en difficulté les discothèques, bars et débits de boissons de type « avant club – consommation debout ».
Cette catégorie d’établissements a été plus fortement entravée que d’autres secteurs en regard de leur fonctionnement ordinaire et de leur type de clientèle. Après 344 jours de fermeture complète, leur fréquentation a été, et est encore, fortement limitée par les décisions sanitaires et leur marge de manœuvre pour développer une offre alternative immédiate est restreinte.
Afin de soutenir spécifiquement ce secteur, une prise en charge supplémentaire de 1% du chiffre d’affaires annuel et au maximum 20’000 francs par demandeur sera accordée en compensation des limitations subies durant le mois de décembre 2021. L’aide devrait permettre une prise en charge partielle des coûts fixes du mois de décembre 2021. La mesure concernera les discothèques et les établissements de nuit ayant une demande d’ouverture prolongée permanente, ainsi que les bars avec autorisation de vente d’alcool et sans restauration (ou uniquement restauration préparée par des tiers), faisant déjà l’objet d’une procédure « cas de rigueur ». La capacité autorisée de l’établissement doit être supérieure à 50 places et son chiffre d’affaires moyen 2018 – 2019 doit être supérieur à 50’000 francs conformément à l’ordonnance fédérale « cas de rigueur ».
Les établissements concernés seront contactés directement par le service de l’économie pour une mise en œuvre avant la fin du mois de janvier 2022.
Le Conseil d’État souhaite encore saluer le partenariat de qualité qu’il entretient avec les associations faîtières, plus particulièrement GastroNeuchâtel et les sections concernées d’Hôtellerie Suisse et régionales, afin de limiter au mieux les conséquences pour le tissu économique neuchâtelois et ses emplois.