Mardi 25 février 2020, plusieurs personnes, dont trois enfants ont consulté les urgences de Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe). Ces personnes qui avaient voyagé dans la région de Milan présentaient des symptômes respiratoires. Dans l’attente des tests de confirmation, le médecin cantonal a préconisé une quarantaine à domicile pour les enfants d’une crèche qui auraient pu être exposés au virus.
Les urgences de pédiatrie de Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) ont examiné trois enfants de deux familles différentes qui avaient séjourné dans la région de Milan. Dans un des cas, l’exposition a été jugée à faible risque. Pour un autre cas, la durée du séjour et la région parcourue rendaient possible une exposition au virus. Un adulte présentant de la toux et de la fièvre au retour d’Italie a lui aussi été signalé au médecin cantonal Claude-François Robert.
Ces cas suspects font l’objet de mesures d’isolement à domicile du moment que leur état clinique n’est pas inquiétant. Des tests de confirmation ont été envoyés au laboratoire de référence à Genève (CRIVE).
L’un des enfants a fréquenté une crèche alors qu’il présentait des symptômes. Par mesure de précautions, les enfants qui ont été en contact avec lui sont mis provisoirement en quarantaine jusqu’au résultat du test de confirmation d’ici jeudi.
Le changement de définition du cas suspect qui inclut maintenant l’Italie va concerner plus de monde. Les personnes qui ont voyagé en Italie et qui ne présentent aucun symptôme respiratoire ou de la fièvre ne devraient pas s’inquiéter. Après contact avec un cas confirmé ou après un voyage récent dans le Nord de l’Italie, les personnes qui toussent ou ont de la fièvre devraient signaler leur situation au 0848 134 134 pour être orientées vers une prise en charge spéciale au niveau des urgences de RHNe.
Face à des situations nouvelles, le système de santé fonctionne. Les personnes sont prises en charge, testée et isolées si besoin. Dans tous les cas, le médecin cantonal est informé dans les délais prévus afin qu’il puisse appliquer les recommandations de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).