Les résultats de l’enquête réalisée auprès des seniors montrent une situation plutôt positive. Des améliorations sont toutefois attendues et des efforts s’avèrent indispensables en matière de communication.
Mieux connaître les attentes et les besoins des personnes de plus de 65 ans habitant à Val-de-Travers. Tel était l’objectif de l’enquête menée par la commune ce printemps, par le biais d’un questionnaire adressé à plus de 2’300 personnes. Plus de 36% d’entre elles y ont répondu, soit presque deux fois plus que le minimum requis pour disposer de données valables. Celles-ci serviront au Conseil communal pour élaborer un plan d’action complémentaire aux stratégies cantonale et fédérale, ainsi qu’à l’action des nombreux prestataires concernés.
De premiers résultats peuvent être communiqués à ce stade. Globalement, il apparaît que les aînés (d’un âge moyen de 76,1 ans) se sentent plutôt bien, jugeant leur état de santé bon pour plus de la moitié, moyen (empêchant certaines activités) pour un tiers d’entre eux. Deux tiers disposent d’un réseau de proches les aidant ou étant susceptibles de les aider ; un cinquième environ fait aujourd’hui appel à des proches ou des prestataires pour des aides au repas, aux tâches ménagères ou administratives, ainsi que pour leurs déplacements. Une analyse plus fine encore à venir auprès de la population des plus de 80 ans devrait dégager des renseignements plus précis sur le « quatrième âge ».
La perception des seniors de leur environnement est plutôt positive, qu’il s’agisse de leur logement, de la mobilité ou de l’accès aux prestations et aux services. 61% des répondants estiment que Val-de-Travers est un lieu « tout à fait propice » à la retraite, 27% jugeant qu’il l’est partiellement. Ce très haut niveau de satisfaction n’empêche pas les critiques constructives, portant sur des améliorations attendues envers la commune (augmenter le nombre de bancs publics et les déneiger en hiver, rendre l’accès aux services communaux plus facile) ou d’autres entités (l’inconfort ou l’absence de salles d’attente pour les transports publics est pointée du doigt). D’importants efforts sont aussi et surtout à porter sur le terrain de la communication, de nombreuses prestations restant inconnues.
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