Unia passe à la vitesse supérieure dans l’affaire des employés polonais exploités sur des chantiers de Saint-Sulpice et de Sainte-Croix. Le syndicat a mené une nouvelle action mardi matin dans la ville du Nord Vaudois, devant les locaux d’une entreprise. Le dirigeant de cette société est associé à celui d’Alpen Peak, qui emploie les travailleurs polonais. Le syndicat considère que le patron de Sainte-Croix a une responsabilité morale dans cette affaire, d’autant plus qu’il est propriétaire de nombreux bâtiments dans lesquels les Polonais ont œuvré. Il doit être au courant des conditions de travail des ouvriers sur ses chantiers.
Dans un communiqué, le Parti socialiste neuchâtelois condamne avec la plus grande fermeté l’exploitation de travailleurs, apporte son soutien aux grévistes et réclame des moyens supplémentaires pour lutter contre des pratiques à la limite de l’esclavagisme. De son côté, le Grand conseil Vaudois a voté une déclaration interpartis de 51 signataires en solidarité avec les grévistes d’Alpen Peak. /msa
Source: RTN