Des membres heureux en l’honneur de l’accordéon !
« On vient répéter avec grand plaisir ! »… C’est la cordialité ambiante qui frappe lorsque l’on rencontre le comité de cette société créée en 1959. « On est heureux d’être ensemble, l’ambiance est magnifique et lors de nos multiples activités, les membres s’inscrivent toujours avec envie et motivation ! ».
À Môtiers, c’est bien connu, sans les élèves de l’école et la contribution de l’Écho de Riaux, il n’y aurait pas de Fête des fontaines, même si toutes les fontaines sont décorées sans le moindre comité d’organisation.
Aujourd’hui, sous l’égide d’un comité dynamique, la société participe à de nombreux événe- ments. Outre le concert annuel, présenté à Môtiers et à Boveresse en novembre, l’Écho de Riaux prend part à l’Abbaye de Môtiers ainsi qu’au festival annuel de l’Association des accordéonistes de l’Arc jurassien qui aura lieu aux Ponts-de-Martel en octobre 2018. Tous les quatre ans, la Fête fédérale représente un objectif important, récompensé par une mention « très bien » en 2016 à Disentis. Divers concerts à l’occasion de mariages et dans les homes, ainsi que quelques rencontres avec d’autres clubs – le concert de Noël avec La Brévine – jalonnent l’année qui est encore marquée par la sortie « interne », destinée aux membres, cette année à Glaris.
Quelques mots d’histoire…
Si l’on veut évoquer l’histoire de la société, c’est vers Esther Galley, véritable encyclopédie vivante du club qu’il s’agit de se tourner. En possession des archives, notamment des plaquettes, elle est à même de retracer les grands moments de la vie de l’Écho de Riaux: « La société a été fondée en 1959, moi je suis arrivée l’année suivante ! Parmi les membres fondateurs, il convient de citer Paul-André Adam, Georgette Chevré, Denis Christinat, Agnès Rota, Edith Sommer et de nombreux autres ! Au début nous répétions au Buffet de la Gare de Môtiers mais nous étions trop – on a eu été jusqu’à 35 musiciens – et nous avons rejoint le collège de Môtiers ! La personne qu’il convient de citer en tous les cas, c’est Paul-André Adam, véritable cheville ouvrière de la société ».
Pourquoi l’accordéon ?
Deux registres de raisons de pratiquer l’accordéon, pour l’Écho de Riaux et son président : « Au plan musical, cet instrument permet de jouer de tout. Ce n’est donc plus un instrument de « vieux » comme on l’a dit parfois. Polyvalent, l’accordéon a élargi son répertoire et ainsi, les techniques ont évolué également. De surcroît, le folklore revient à la mode ! »… Michael Montandon évoque l’autre raison essentielle, c’est la formidable ambiance de cette société : « Une rare cordialité entre les membres ! Lors des manifestations, pas besoin de dire qui fait quoi, tout est organisé de manière naturelle. On est vraiment heureux d’appartenir à cette société ! ». À l’image des concerts d’ailleurs, pourquoi organiser cet événement ? « Tout simplement pour faire plaisir aux spectateurs ! Dès lors, nul besoin de montrer ce que l’on sait faire ! ».
2membresLes membres actifs de la société ne résident pas tous au Val-de- Travers. Certains viennent de Saint-Aubin, des Ponts-de-Martel et de la Vallée de La Brévine – La Chaux-du-Milieu. Parmi eux, Lelio Dubied, 11 ans, de Môtiers, est le membre le plus jeune de la société. Il joue de l’accordéon depuis deux ans environ. Avant il jouait de la batterie : « J’avais envie de faire quelque chose de « suisse », de folklorique ! Avant je jouais de la batterie, c’était donc difficile ! Voilà pourquoi j’ai choisi l’accordéon ! ». Lelio apprécie beaucoup et trouve les membres de la société très sympathiques. Il a la chance de prendre des leçons privées – 45 mn par semaine – avec Jessica Studer : « Le plus difficile, c’est la coordination des deux mains ! ». - Publicité - Comment ne pas citer Esther Galley, laquelle, après 56 années de pratique au sein de la société, a dû s’arrêter pour des raisons de santé : « J’ai commencé à 21 ans et je n’ai plus jamais arrêté. Avec mon mari, nous étions allés à la vente de paroisse et j’ai entendu jouer l’Écho de Riaux. Je savais déjà jouer et j’ai dit alors « j’y vais, à qui je dois m’adresser ? »… Georgette Chevré m’a dit alors qu’il suffisait de venir la semaine suivante… Nous étions en janvier 59 ! ». |
UNE ANECDOTETous les musiciens – excepté dans le domaine du jazz – le savent, il n’est pas permis de taper du pied pour marquer le tempo ou le rythme d’un thème. Et encore moins devant les juges lors des concerts notés. Joëlle, qui a la malchance d’avoir, à sa droite et à sa gauche, deux musiciens qui tapent du pied, leur a offert à chacun une paire de pantoufles en forme de canard. « Depuis, on ne les entend plus ! » précise-t- elle avec sourire. |
L’ECHO DE RIAUX C’EST :
- PrésidentMichaelMontandon
- Vice-présidente Sandrine Perret
- Caissière Sylvie Pluquet
- Secrétaires Anastasia Gander (correspondance) et Joëlle Pétremand (aux verbaux)
- Resp. matériel Rose-Marie Perret
- Assesseur Tina Dubied
- Dir. musicale Claudine Huguenin
- Sous-directrice Janine Robert
- Formatrice des jeunes Jessica Studer
- Membres
- 16 actifs (14 adultes et 2 jeunes)
- 50 passifs (ou membres d’honneur)
- Budget annuel env. Fr. 11’000.-
- Cotisation Fr. 50.- par an
- Aux personnes intéressées, contact [email protected] ou 079 947 44 75