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Val-de-Travers
19 avril 2024
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Campagne de lutte contre la propagation des plantes invasives

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Par J.F. Gaffard Jeffdelonge at fr.wikipedia — photo by Jeffdelonge, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1654508

Dans le cadre d‘une action en faveur de la biodiversité, le service des travaux publics de Val-de-Travers a entrepris au mois de mai, pour la quatrième année consécutive, une campagne de lutte contre la propagation des plantes invasives.

Cette action est menée en collaboration avec les services de l’Etat, en particulier, le SFFN (service de la faune, des forêts et de la nature) et le SPCH (service des ponts et chaussées). Les CFF, TransN et les propriétaires privés ont également été sensibilisés à cette problématique.

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Les principales espèces à éliminer sont le bunias d’Orient, une plante envahissante qui étouffe les espèces indigènes, le séneçon jacobée, qui s’arrache facilement mais dont la consommation répétée peut être très toxique, voire fatale, pour le bétail. La berce du Caucase doit également être évincée. Cette plante, dont la sève est phototoxique, peut causer de graves brûlures. La seule façon de lutter contre cette espèce est de piocher les racines. Enfin, la renouée du Japon, qui élimine également les espèces indigènes, déstabilise les berges et accroît le danger d’érosion, est aussi concernée. Pour une éradication de qualité, la plante doit être coupée et du désherbant doit être injecté dans les tubes restants.

Une fois coupées ou arrachées, ces plantes doivent être stockées dans des sacs ou dans des containers et éliminées par le biais d’une usine d’incinération. En effet, afin d’éviter le risque de propagation et de contamination d’autres sites, elles ne peuvent en aucun cas être compostées ou stockées dans le terrain.

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Le SFFN se tient à disposition de la population au 032 889 47 96 pour toute question relative aux plantes invasives.

Lors de cette étude, le service des travaux publics a également inventorié une vingtaine de talus communaux présentant une valeur biologique élevée. Les talus sélectionnés seront fauchés au moyen d’une motofaucheuse ou d’une débroussailleuse durant le mois d’août lorsque les fleurs seront en graines. Le foin sera quant à lui râtelé manuellement. Cette campagne en faveur de la biodiversité sera effectuée sur plusieurs années dans le but d’améliorer le patrimoine floristique et privilégier le retour des papillons et autres insectes.

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Afin d’informer la population, des panneaux explicatifs ont été posés sur les talus concernés par cette campagne. Le service des travaux publics se tient également à disposition au 032 886 43 56 pour de plus amples renseignements.

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