L’État-major spécial Asile (SONAS) se félicite que les réfugiés d’Ukraine soient à nouveau attribués aux cantons proportionnellement à la population de ces derniers. Cette mesure permettra de corriger progressivement les déséquilibres existants. Confédération et cantons disposent actuellement d’un nombre suffisant de places d’hébergement.
Depuis lundi, la clé de répartition proportionnelle à la population, qui avait été convenue entre les cantons, est à nouveau appliquée lors de l’attribution aux cantons des personnes qui ont fui l’Ukraine. Cette règle ne concerne pas les personnes qui souhaitent vivre avec leur famille nucléaire ou à proximité de celle-ci ainsi que les personnes vulnérables qui ont besoin d’un encadrement particulier. Les familles nucléaires qui ont fui l’Ukraine peuvent en outre rester ensemble. Les réfugiés sont d’abord attribués aux cantons qui, jusqu’ici, en ont accueilli proportionnellement moins que les autres. Les déséquilibres qui existent pourront ainsi être corrigés. Cette nouvelle règle n’a pas d’effet rétroactif. Les personnes déjà enregistrées et attribuées à un canton peuvent y rester.
Les personnes déjà attribuées à un canton ne peuvent en changer que dans des cas exceptionnels ‒ par exemple pour vivre avec leur famille nucléaire élargie, pour améliorer l’encadrement des personnes vulnérables ou pour prendre un emploi qu’un trajet trop long rendrait inaccessible sans ce changement.
Des lits en nombre suffisant aux niveaux fédéral et cantonal
Actuellement, les centres fédéraux pour requérants d’asile enregistrent entre 500 et 1000 réfugiés par jour. Le SEM dispose d’un peu plus de 9000 places d’hébergement, dont environ 5000 sont occupées. Les cantons ont eux aussi, à l’heure actuelle, assez de places d’hébergement et de réserves pour accueillir les bénéficiaires du statut de protection S qui leur sont attribués par le SEM.
Situation calme sur le front de la sécurité
En matière de sécurité, la situation est calme ; les processus et la collaboration entre les services fédéraux et les autorités cantonales concernés sont rodés et fonctionnent bien.