C’est sous ce titre et sous la plume de Christian Rappaz qu’est paru un article le 8 novembre dernier, dans l’hebdomadaire L’Illustré édité à Lausanne.
L’article relate une fois de plus la mésentente existant entre l’interprofession regroupant un certain nombre de gros distillateurs du Val-de-Travers qui demandent pour leur absinthe une IGP (Indication Géographique Protégée) « Absinthe du Val-de-Travers » et les petits distillateurs qui n’en veulent pas.
La raison est toujours la même. Les petits distillateurs, issus pour la plupart de la clandestinité veulent être libres de distiller à leur guise sans le carcan de l’administration. Ils ne veulent pas qu’on leur impose les plantes à utiliser ou certaines recettes. Ils connaissent leur affaire et n’ont besoin de personne.
« Qu’on nous foute la paix et qu’on nous laisse faire l’absinthe comme on l’a toujours faite »
Le problème est que si l’IGP « Absinthe du Val-de-Travers » devient effective et s’ils ne se plient pas au cahier des charges imposé ils devront inscrire sur leurs bouteilles « Absinthe » sans pouvoir préciser qu’elle vient de la commune du Val-de-Travers qui recense 9 villages. Les étiquettes ne pourront plus évoquer aucun de ces villages, ce qui est le comble pour des gens qui sont nés là, y vivent et y travaillent.
Regroupés en « Association des artisans-distillateurs d’absinthe du Val-de-Travers », les 17 artisans font opposition à la demande d’IGP et préviennent qu’ils ne cèderont pas. Ils sont prêts à aller jusqu’au Tribunal fédéral administratif pour avoir gain de cause.
-Source: http://absinthemuseum.auvers.over-blog.com/2017/11/du-rififi-au-pays-de-la-fee-verte.html