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Val-de-Travers
23 décembre 2025
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Feu vert pour la nouvelle piscine des Combes : le Conseil général approuve le crédit de 8,35 millions

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Le Conseil général de Val-de-Travers a donné son accord, ce lundi 17 novembre 2025, à l’un des projets les plus attendus de la région : la rénovation complète de la piscine des Combes. Par 35 oui contre 1 non et une abstention, le Législatif communal a validé le crédit d’engagement de 8,35 millions de francs. Une décision qui marque une étape décisive pour cet équipement sportif emblématique, dont l’avenir était au cœur des débats depuis plusieurs mois.

Cette acceptation confirme ainsi la suite logique du processus présenté dernièrement, que nous avions détaillé dans notre précédent article consacré au projet et à ses enjeux pour la population.

Relire notre article

Une séance débutée par un changement d’ordre du jour

La séance du Conseil général du 17 novembre s’est ouverte par une modification de l’ordre du jour. Le point concernant le plan d’alignement des Petits-Clos a été retiré, la validation cantonale n’ayant pas encore été délivrée.

Nominations au sein de la commission de gestion et des finances

Le Conseil général a nommé Loïc Frey (UDC) au sein de la commission de gestion et des finances, en remplacement de Niels Rosselet-Christ, démissionnaire. Jason Schweizer a pour sa part été désigné comme membre suppléant de cette même commission.

Un nouveau vote sur le développement du site Dubied

Pour la deuxième fois cette année, le Législatif a dû se prononcer sur un crédit lié au développement du site Dubied. Le premier refus, en mai 2025, portait notamment sur le manque de clarté concernant les risques liés à la pollution du site. Le rapport ayant été complété et davantage documenté, le nouveau crédit a été accepté par 25 voix contre 13.

Le crédit pour la piscine des Combes largement accepté

Point central de cette séance, le crédit de 8,35 millions de francs destiné à la rénovation de la piscine des Combes a suscité une très large adhésion. Avec 35 votes favorables, un seul opposant et une abstention, le projet franchit une étape clé vers sa concrétisation. Cette décision met fin à une période d’incertitudes et ouvre la voie à la modernisation d’un espace apprécié des habitants et essentiel pour les activités sportives régionales.

Approbation d’autres crédits et classements

Le Conseil général a également accepté les rapports suivants :

– Un crédit complémentaire de 255 000 francs pour les travaux de protection contre les chutes de pierre à Noiraigue
– Un crédit complémentaire de 288 000 francs pour la protection contre les crues à Môtiers
– Le classement de la motion du groupe socialiste demandant la création d’une assemblée citoyenne
– Le classement de la recommandation du groupe POP concernant le projet de Groupe E de détourner l’Areuse souterraine

Crédit de 3,757 millions pour le site Dubied : un vote décisif attendu au Conseil général

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Image source: Google Earth
Image source: Google Earth

Le Conseil général de Val-de-Travers se penchera demain soir, à Couvet, sur un crédit de 3,757 millions de francs destiné à développer l’attractivité du site Dubied. Un dossier lourd, stratégique, et déjà rejeté une première fois au printemps dernier. Cette nouvelle mouture, largement étoffée, promet d’alimenter vivement les débats.

Un site emblématique au cœur de Couvet

Long de 700 mètres et représentant 4,9 hectares, le site des anciennes usines Dubied constitue l’un des plus importants potentiels de développement du village. Situé en zone d’activité économique, il souffre cependant d’un manque criant d’infrastructures adaptées : accès routiers étroits, absence de stationnement public, passerelle vétuste, et maîtrise foncière limitée.

Le Conseil communal ambitionne de redonner vie à ce site emblématique en y créant des conditions favorables à l’installation d’activités économiques. Un effort qui s’inscrit aussi dans les mesures phares de l’Accord de positionnements stratégiques (APS) signé entre la région et le Canton.

La pollution, point sensible du dossier

Le précédent refus du Conseil général tenait principalement aux incertitudes liées à la pollution historique du site. Cette fois, le rapport communal intègre des précisions majeures :

  • Le site est inscrit au cadastre des sites pollués (CANEPO).
  • Les investigations menées par le Canton montrent l’absence de mesures d’assainissement immédiates.
  • Une décision anticipée fixe désormais la répartition des éventuels coûts futurs :
    70% Canton, 20% Commune, 10% propriétaires.
  • La responsabilité financière de la Commune demeure dans tous les cas, indépendamment du présent crédit.

Sur la parcelle que la Commune souhaite acquérir, un diagnostic précis identifie des éléments à assainir, pour un total estimé à 195’000 francs, intégré dans le crédit.

Des travaux indispensables pour relancer l’attractivité

Le crédit présenté couvre plusieurs interventions clés :

Réfection des accès (1,288 million)

Déconstruction d’anciens couverts limitant le gabarit, amélioration du sens de circulation, création d’un accès routier enfin adapté aux standards économiques modernes.

Réseaux souterrains (341’000 francs)

Renouvellement de la conduite d’eau potable sur 315 mètres, hors crédit-cadre du PGA.

Réfection de la passerelle sur l’Areuse (92’000 francs)

Structure fermée aujourd’hui, mais essentielle pour relier le site à espaceVAL et aux transports publics. Travaux cofinancés à 50% par la Nouvelle politique régionale.

Gestion des déchets et matériaux pollués (125’000 francs + réserve supplémentaire de 50’000 francs)

Anticipation des nouvelles normes OLED 2026.

Une parcelle stratégique à acquérir

Le projet prévoit aussi l’achat d’une partie de la parcelle 3703, au cœur du site. Une acquisition jugée décisive pour deux raisons :

1. Création de places de stationnement

22 places pourraient être aménagées immédiatement, un élément crucial pour attirer de nouvelles entreprises.

2. Implantation d’une future chaufferie CAD

Le développement du réseau de chauffage à distance (CAD) atteint ses limites techniques actuelles.
Pour étendre le réseau — notamment dans le quartier de Saint-Gervais — une nouvelle chaufferie est indispensable.

Sans acquisition de cette parcelle, l’extension du CAD sera abandonnée dès l’été prochain, avertit le Conseil communal, faute de pouvoir coordonner les travaux avec la réfection de la rue Saint-Gervais.

Financement : un soutien cantonal majeur

Le projet s’appuie sur un montage financier conséquent :

  • Prêt cantonal à taux 0% de 1,4 million, remboursable sur 25 ans
  • 134’000 francs de subvention NPR encore à percevoir
  • Prélèvement sur fonds internes (taxes d’équipement et réserve d’entretien)

La charge nette annuelle pour la Commune est estimée à 50’040 francs, dont une partie compensée par les revenus futurs (stationnement, loyers CAD et surfaces restantes).

Une décision lourde d’enjeux

Pour le Conseil communal, ce crédit représente un investissement d’avenir, destiné à renforcer l’attractivité économique de Couvet et à sécuriser l’expansion du réseau de chauffage à distance.

Le refus du crédit aurait des conséquences immédiates :

  • Abandon de l’extension CAD à Saint-Gervais
  • Blocage durable du développement du site Dubied
  • Risque de perte d’opportunités économiques et foncières

Le vote promet donc d’être particulièrement animé lors de la séance du Conseil général demain soir à Couvet.

Val-de-Travers : un crédit de 8,35 millions pour sauver la piscine des Combes soumis au Conseil général

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Piscine image vallon.info
Piscine des Combes Val-de-Travers
Piscine image vallon.info
Piscine des Combes Val-de-Travers

La séance du Conseil général de Val-de-Travers, qui se tiendra demain soir à Couvet, s’annonce animée. Au cœur des discussions : l’octroi d’un crédit de 8’350’000 francs destiné à la rénovation complète de la piscine des Combes, un dossier attendu depuis plus de dix ans et devenu incontournable face à l’état de vétusté des infrastructures.

Une “vieille dame” de 60 ans à bout de souffle

Construite en 1959, la piscine des Combes fait partie du patrimoine sportif emblématique du Val-de-Travers, au même titre que la Robella, la patinoire de Fleurier ou le centre sportif de Couvet. Mais après plus de six décennies d’utilisation, les installations ne répondent plus aux normes actuelles.

Selon le rapport du Conseil communal, plusieurs éléments sont désormais urgents :

  • conduites datant des années 1960, dont certaines en Eternit contenant de l’amiante,
  • filtration devenue insuffisante,
  • problèmes d’étanchéité,
  • plongeoirs ne répondant plus aux normes de sécurité,
  • bâtiments touchés par des infiltrations,
  • système de traitement d’eau obsolète sous contrainte du SCAV.

Le SCAV exige d’ailleurs un projet de rénovation d’ici à mai 2026 pour maintenir l’exploitation du site.

Le choix du bassin inox : un investissement lourd mais durable

Le cœur du projet repose sur la création d’un bassin entièrement en inox, plus coûteux au départ mais nettement plus durable. L’investissement supplémentaire de 700’000 francs serait compensé par un amortissement plus avantageux à long terme, selon la commune. Une visite à La Motta à Fribourg, dont le bassin inox a 25 ans et semble “comme neuf”, a conforté cette option.

Le bassin non-nageurs sera élargi, la zone des plongeoirs mise aux normes et l’ensemble des plages reconstruit. Les installations techniques seront entièrement remplacées.

Un projet énergétique plus vert

Pour obtenir une dérogation à la couverture thermique — jugée inefficace et trop coûteuse — la commune s’engage à produire l’équivalent de 120’000 kWh/an d’électricité renouvelable, notamment grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur plusieurs bâtiments communaux.

La piscine sera en outre raccordée au chauffage à distance de Couvet (CAD), alimenté majoritairement par des énergies renouvelables.

Deux bornes de recharge électrique seront ajoutées sur le parking.

Un chantier de taille : ouverture prévue en juillet 2028

Si le crédit est accepté, le calendrier prévoit :

  • une phase d’études entre 2026 et 2027,
  • le début du chantier en août 2027,
  • une réouverture au public le 15 juillet 2028.

La piscine devra fermer plus tôt une année, puis rouvrir plus tard la suivante, afin de limiter l’impact sur une saison complète.

Un coût financier important pour la commune

Le montant total du projet s’élève à 8,35 millions, pour une charge annuelle de 327’749 francs incluant amortissement et intérêts.
Cette somme dépasse les seuils usuels d’investissement, impliquant une majorité qualifiée du Conseil général.

À ce stade, aucune subvention cantonale n’est garantie.

Un investissement stratégique pour la région

La commune rappelle que la piscine accueille plus de 20’000 visiteurs par saison, qu’elle joue un rôle essentiel pour l’apprentissage de la natation — un enjeu de sécurité publique — et qu’elle constitue un atout touristique pour les familles, particulièrement dans un contexte de réchauffement climatique.

Le Conseil communal conclut son rapport en soulignant que, sans rénovation, la survie même de l’infrastructure serait menacée à court terme.

Hockey (2e): Le CP Fleurier renverse Saint-Imier au terme d’un match fou devant 276 supporters

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Dans une Patinoire de Fleurier bien remplie et chauffée par 276 spectateurs, le CP Fleurier a offert samedi soir un scénario comme seule la 2e ligue sait en produire : du rythme, des rebondissements, un suspense jusqu’aux dernières secondes… et surtout une victoire précieuse 7–6 face au HC Saint-Imier. Un succès qui confirme une nouvelle fois le soutien indéfectible de la région à son équipe locale.

Un premier tiers sous tension

Le match démarre fort : après seulement trois minutes, Saint-Imier ouvre la marque par Fabio Vuilleumier (0-1). Fleurier réagit immédiatement grâce à Florent Marthaler, parfaitement servi par Victor Gudel (1-1, 05:25).

Mais les visiteurs reprennent l’avantage peu après (1-2, 08:22) au terme d’un tiers rythmé par plusieurs pénalités, dont une double sanction pour Léo Floret et Jérémy Houlmann. Malgré l’intensité, Fleurier reste au contact.

Un deuxième tiers complètement fou

Au retour des vestiaires, Saint-Imier creuse d’abord l’écart via Fabio Vuilleumier, décidément intenable (1-3, 26:16).

La réaction fleurisanne vient en power-play grâce à William Humbert-Droz (2-3, 30:16), qui relance l’espoir des locaux. Dans la foulée, c’est encore lui qui égalise à 3-3 à la 35e minute, assisté par Yanis Bellenot et Soren Marquis, véritable métronome offensif ce soir-là.

Mais Saint-Imier, redoutable en transition, parvient à reprendre les devants juste avant la deuxième pause (3-4, 39:41).

Un troisième tiers héroïque

Le dernier acte est à l’image du match : spectaculaire.
En supériorité numérique, Evan Colo ramène Fleurier à 4-4 grâce à un tir précis, bien préparé par Gudel et Tissot (44:04). Une minute plus tard, la patinoire explose lorsque Yanis Bellenot donne l’avantage au CP Fleurier pour la première fois du match (5-4, 46:19).

Saint-Imier ne lâche rien et égalise encore en infériorité numérique (5-5, 48:57). Mais ce CP Fleurier-là refuse d’abdiquer. À la 53e minute, Florent Marthaler inscrit son deuxième but et redonne l’avantage aux locaux (6-5).

La fin de match est complètement folle :
– Raphael Gigon sort puis rentre à plusieurs reprises pour permettre un attaquant supplémentaire.
– À 58:35, Soren Marquis inscrit le but du 7-5, en infériorité et cage vide adverse, un geste décisif qui fera date.
– Saint-Imier réduit encore l’écart à 59:30 (7-6), mais Fleurier tient bon jusqu’à la sirène finale.

Un succès important pour le moral et la région

Cette victoire 7–6 illustre le caractère combatif du CP Fleurier, porté par ses cadres, son public toujours fidèle et une Patinoire de Fleurier qui a une nouvelle fois joué son rôle de “7e homme”.

Un match fou, des émotions à la pelle, et trois points qui comptent dans cette saison de 2e ligue. Le Val-de-Travers peut être fier de son équipe.

GPHG 2025 : Bovet, Voutilainen et Chopard font rayonner le Val-de-Travers au sommet de l’horlogerie mondiale

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Les gagnants – Image source: GPHG

Le Val-de-Travers confirme une fois encore sa place parmi les terres les plus créatives et prestigieuses de l’horlogerie suisse. Lors de la 25ᵉ édition du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), trois maisons emblématiques installées dans la vallée – Bovet 1822Voutilainen et Chopard – ont décroché plusieurs distinctions majeures, renforçant le statut du Vallon comme véritable bastion du savoir-faire horloger.

Bovet 1822 remporte le Prix de la Complication pour Homme

Basée au Château de Môtiers, Bovet 1822 continue d’incarner l’excellence artisanale et stylistique du Val-de-Travers. Sa Récital 30 s’est distinguée en remportant le Prix de la Complication pour Homme, récompensant l’ingéniosité technique et la sophistication mécanique.

Voutilainen sacré dans la catégorie Montre Métiers d’Art

La maison Voutilainen, installée au Chapeau de Napoléon et à Fleurier, a remporté le Prix de la Montre Métiers d’Art avec la 28GML SOUYOU, une pièce célébrant la finesse des métiers d’art et le haut niveau décoratif caractéristique de l’atelier de Kari Voutilainen.
Une nouvelle reconnaissance pour Kari Voutilainen et ses artisans, dont la signature artistique fait rayonner Fleurier bien au-delà des frontières helvétiques.

Chopard doublement récompensée : Complication Féminine et Montre Sport

Présente à Fleurier depuis plus de 25 ans, Chopard Manufacture réalise une performance exceptionnelle lors de cette édition, décrochant deux prix majeurs.

Prix de la Complication pour Femme – Imperiale Four Seasons

La Chopard Imperiale Four Seasons a séduit le jury grâce à son alliance de raffinement mécanique, de complication poétique et d’esthétique joaillière.

Prix de la Montre Sport – Alpine Eagle 41 SL Cadence 8HF

Chopard brille également dans la catégorie sportive avec l’Alpine Eagle 41 SL Cadence 8HF, un modèle à haute fréquence combinant performance, précision et design affirmé. Cette distinction confirme la capacité de la manufacture à exceller à la fois dans le registre artistique, mécanique et sportif.

Une vallée toujours plus incontournable dans l’horlogerie suisse

Pour cette 25ᵉ édition, l’Académie du GPHG et le Jury ont récompensé 19 montres parmi les 90 présélectionnées. Mais c’est bien le Val-de-Travers qui s’illustre avec quatre distinctions cumulées pour ses maisons locales, démontrant la densité exceptionnelle de son écosystème horloger.

Ces succès renforcent la réputation de la vallée comme un territoire où tradition, innovation et savoir-faire d’excellence se conjuguent au quotidien.

Les montres lauréates exposées à Genève et à Dubaï

Les pièces primées, dont celles de Bovet, Voutilainen et Chopard, sont exposées au Musée d’Art et d’Histoire de Genève jusqu’au 16 novembre 2025, avant leur présentation à la Dubai Watch Week du 19 au 23 novembre.

Un palmarès qui donne une fois de plus raison au Val-de-Travers

Avec des maisons capables de s’imposer dans les catégories les plus convoitées – complications, métiers d’art, horlogerie féminine ou sport – le Val-de-Travers s’affirme comme l’un des pôles horlogers les plus créatifs et influents de Suisse.

Le lynx récemment tiré dans le canton de Neuchâtel était gravement malade

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Image source: pixabay
Image source: pixabay

​​Le rapport de l’Institut pour la santé des poissons et des animaux sauvages (Institut für Fisch- und Wildtiergesundheit – FIWI) confirme que le lynx tiré début septembre dans le canton de Neuchâtel était gravement malade. L’animal souffrait de la maladie de Carré et présentait d’importantes inflammations touchant plusieurs organes internes. Ces constatations confirment que la décisio​n du garde-faune d’abattre l’animal était justifiée et conforme au droit fédéral.

La maladie de Carré touche habituellement les canidés et les mustélidés ; les félidés en sont rarement atteints. En Suisse, le FIWI n’a recensé que deux cas chez le lynx sur un total de 346 animaux analysés entre 2000 et 2022. L’exposition du lynx à une forte concentration du virus de la maladie de Carré, notamment lors de la consommation de renards, pourrait avoir conduit à son infection. Celle-ci pourrait également résulter de contacts plus nombreux qu’à l’accoutumée avec des chiens, renards, blaireaux ou fouines évoluant en périphérie des zones habitées. 

Le rapport précise encore que la maladie de Carré affaiblît fortement le système immunitaire. Les altérations marquées constatées dans plusieurs organes confirment ce diagnostic. Cet affaiblissement a de plus favorisé la présence en quantité anormale d’autres agents pathogènes – bactéries et parasites – qui ont contribué à détériorer encore l’état de santé de l’animal. 

La maladie de Carré s’accompagne généralement de troubles neurologiques tels que désorientation, vertiges et perte de conscience. Ces symptômes pourraient expliquer, au moins en partie, le comportement inhabituel, peu farouche et parfois agressif du lynx. 

Les conclusions du FIWI corroborent les observations faites sur le terrain par le garde-faune professionnel, qui avait constaté un animal affaibli et au comportement déviant, voire agressif. En procédant à un tir sanitaire, ce dernier a agi conformément aux compétences que lui confère la législation fédérale. 

Pour rappel, le lynx abattu le 9 septembre 2025 en soirée était un jeune individu retrouvé à l’automne 2024. Après une période de réhabilitation, il avait été relâché en mai 2025 sur son site d’origine dans le canton de Vaud, avant de rejoindre le territoire neuchâtelois. Depuis sa remise en liberté, l’animal s’était spécialisé dans la chasse au renard, à proximité de zones habitées. Il n’avait en revanche jamais attaqué d’ongulés sauvages, qui constituent habituellement la proie principale du lynx. Son mauvais état de santé et son comportement déviant montrent qu’il n’avait pas réussi à se réadapter à la vie sauvage et qu’il représentait un risque croissant pour les personnes et les animaux domestiques.

Pêche dans les eaux neuchâteloises : des règles plus strictes dès 2026 pour protéger la faune aquatique

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Photo : une truite photographiée dans l'Areuse. Le Conseil d'État a décidé de renforcer les mesures de conservation de la faune aquatique (crédit : SFFN).
Photo : une truite photographiée dans l’Areuse. Le Conseil d’État a décidé de renforcer les mesures de conservation de la faune aquatique (crédit : SFFN).

Le Conseil d’État neuchâtelois a adopté un nouvel arrêté sur l’exercice de la pêche valable dès la saison 2026. Cet arrêté fixe les règles halieutiques applicables dans toutes les eaux du canton, à l’exclusion du lac de Neuchâtel.

Face aux effets croissants du changement climatique sur les rivières et ruisseaux, le gouvernement cantonal a choisi de renforcer la protection de la faune aquatique, en concertation avec la Commission consultative de la faune aquatique.

Une seule prise d’ombre commun autorisée par jour

Parmi les principales nouveautés, la limite journalière de capture de l’ombre commun est désormais fixée à un seul individu dans l’Areuse et le Buttes, contre deux jusqu’à présent.
Cette mesure vise à préserver les populations fragilisées de ce poisson emblématique des cours d’eau du Val-de-Travers, déjà soumis à la hausse des températures et à la diminution du débit des rivières.

Des « fenêtres de capture » pour protéger les truites

Autre changement majeur : les tailles minimales de capture pour la truite seront remplacées par des fenêtres de capture.
Concrètement, les pêcheurs devront relâcher les poissons en dessous et au-dessus d’une certaine taille, afin de protéger les individus intermédiaires, essentiels au maintien d’une population saine et durable.
Cette règle s’appliquera dans les bassins de l’Areuse, du Doubs, du Seyon et dans le Bied des Ponts.

Ouverture le 1er mars, fermeture uniformisée au 30 septembre

Comme chaque année, l’ouverture officielle de la pêche à la truite dans les rivières du canton est fixée au 1er mars 2026 à 07h00.
Par souci de simplification, la fermeture de la saison sera désormais uniformisée au 30 septembre pour l’ensemble des cours d’eau neuchâtelois.

Une pêche durable pour les générations futures

Avec ces nouvelles règles, le canton de Neuchâtel confirme sa volonté d’encourager une pêche responsable et durable, conciliant passion halieutique et préservation de la biodiversité.
Ces ajustements permettront de mieux protéger les espèces sensibles et de s’adapter aux réalités climatiques qui affectent déjà les milieux aquatiques du canton.

Val-de-Travers rappelle les règles de stationnement et de déneigement pour la saison hivernale

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Image par Christophe Schindler de Pixabay
Image par Christophe Schindler de Pixabay

L’hiver pointe le bout de son nez, et avec lui, les traditionnelles mesures hivernales reviennent dans l’ensemble des villages du Val-de-Travers. La Commune rappelle aux habitantes et habitants les règles de stationnement et de déneigement en vigueur du 1er novembre au 15 mars, destinées à garantir la sécurité et la fluidité du trafic durant la saison froide.

Stationnement interdit la nuit pour faciliter le déneigement

Chaque année, à la même période, il est interdit de stationner sur les rues, places et trottoirs communaux entre 2h00 et 6h00 du matin. Cette mesure concerne toutes les localités du Val-de-Travers et vise à permettre aux services communaux d’effectuer le déneigement et le salage des routes sans obstacle.

La Commune a toutefois prévu des zones dédiées au stationnement nocturne durant l’hiver. Les automobilistes peuvent consulter la liste complète des rues et parkings concernés sur le site officiel de la Commune.

Responsabilité des propriétaires et riverains

En complément, la Commune rappelle que les propriétaires riverains doivent participer à l’entretien hivernal. Conformément à l’article 4.15 du règlement de police du 30 septembre 2019, ils sont tenus :

  • d’abaisser les barrières et d’enlever les piquets pour éviter les dégâts liés au déneigement ;
  • de débarrasser leurs toits, trottoirs et abords lorsque la neige risque d’entraver la circulation ;
  • et d’accepter la neige déplacée par les véhicules communaux sur leurs terrains.

Ces mesures visent à assurer la sécurité de tous et à optimiser le travail des équipes de déneigement lors des chutes de neige parfois abondantes dans la région.

Une histoire du rock : le Théâtre des Mascarons électrise Val-de-Travers

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Image source: GTM
Image source: GTM

Le Groupe Théâtral des Mascarons (GTM) s’apprête à faire vibrer les murs du Val-de-Travers avec une création originale : « Une histoire du rock », une odyssée musicale retraçant plus de 70 ans de révolutions sonores. Prévue pour décembre 2025 et janvier 2026, cette fresque scénique promet un voyage décoiffant à travers les époques, les mythes et les riffs emblématiques du rock.

Un road trip musical sans quitter son siège

Imaginez un bilan carbone parfait : des allers-retours entre les États-Unis et le Royaume-Uni, sans avion ni tour bus. C’est le défi que relève cette production, en revisitant les grandes étapes du rock, de ses racines blues et gospel jusqu’aux explosions punk, grunge et britpop.
Sept actes rythmeront le spectacle, chacun consacré à une période clé :

  • La musique ségrégée et les prémices du rock,
  • Le big bang d’Elvis Presley et Chuck Berry,
  • La British Invasion menée par les Beatles et les Rolling Stones,
  • Le psychédélisme et l’esprit de Woodstock,
  • Le rock progressif et la révolte punk,
  • Le hard rock et sa puissance débridée,
  • Les nouvelles vagues, du synthé new wave à la rage du grunge.

Chaque tableau alliera performances live, reprises chorales et projections vidéo, ponctués de moments narratifs où humour et pédagogie s’entremêlent. De Bob Dylan à Nirvana, en passant par Bowie et les Sex Pistols, le GTM réunit les figures qui ont façonné des générations entières.

Une équipe locale… et rock’n’roll !

À la mise en scène, on retrouve Jérôme Jeannin, à l’origine du concept, épaulé à l’écriture par Camille Semenzato et Romain Jeanneret. La direction musicale est confiée à Quentin Seewer, musicien du cru désormais installé à Paris, entouré de David Longo (basse), Antonin Guérin et Benjamin Blaser (batterie), et Alain Guy (clavier).

Sur scène, une quinzaine de comédiennes et comédiens amateurs issus du GTM incarneront les multiples visages du rock : Martin Allisson, Ariane et Hélène Franceschi, Julie Comment, Mickaël Jaton, et bien d’autres.
La direction des chœurs revient à Anne-Vanessa Contesse, Ariane et Hélène Franceschi, trio féminin bien connu de la troupe.

Une esthétique soignée jusqu’à la dernière note

Parce que le rock, c’est aussi une attitude visuelle, le spectacle s’enrichit d’un univers graphique complet : costumes, scénographie, projections et lumière.
Cerise sur l’ampli : une exposition photo de Gilles “Métal” Simon, Vallonnier qui a immortalisé les plus grands groupes de rock du monde, accompagnera les représentations.

Relire notre article sur Gilles Simon

Le rock s’installe au Théâtre des Mascarons

Avec « Une histoire du rock », le GTM prouve qu’au Val-de-Travers, la scène locale n’a rien à envier aux grandes productions. Entre passion, humour et énergie brute, ce spectacle promet une expérience immersive et festive où chaque génération retrouvera un morceau de sa bande-son.

RHT : demandes ou prolongations sont à soumettre par les entreprises dès mi-novembre

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En raison d’une mise à jour logicielle importante sur le système informatique permettant la transmission des requêtes liées aux RHT, il sera impossible de faire une demande de RHT ou de prolongation des indemnités du 19 décembre 2025 au 6 janvier 2026. Le service de l’emploi recommande donc d’anticiper ces démarches dès la mi-novembre.

La plateforme « Job-Room » sur laquelle les entreprises déposent leurs préavis, demandes et décomptes de RHT, sera indisponible du 19 décembre 2025 au 6 janvier 2026. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) doit migrer des données vers le nouveau système de paiement de l’assurance-chômage et n’a d’autre solution que de mettre hors service les systèmes informatiques utilisés par les ORP, les caisses de chômage et pour le traitement des cas de RHT. 

Afin de limiter au maximum les éventuels désagréments liés à cette interruption, le service de l’emploi recommande à toutes les entreprises qui souhaitent formuler une demande RHT dès le 1erjanvier 2026, ou qui envisagent de demander une prolongation des indemnités en cas de RHT dès cette date, d’anticiper leurs démarches en déposant leurs préavis sur la plateforme « Job-Room » dès la mi-novembre.

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Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :