Marc Gaudreault, qui avait pris les commandes opérationnelles de l’entreprise de Fleurier, après le départ de Jean-Marc Jacot, ne sera pas remplacé. Le directeur des ventes s’en va également.
Nouveaux changements à la direction de Parmigiani. Après avoir enregistré le départ de son directeur général, Jean-Marc Jacot, à l’automne 2015, l’horloger sis à Fleurier se sépare de son directeur opérationnel (COO), Marc Gaudreault. Le directeur des ventes, Marco Cito, quitte lui aussi l’entreprise, a appris Le Temps, mardi.
Contactée, Parmigiani confirme ces deux départs. Sa porte-parole tient toutefois à préciser qu’il ne s’agit pas d’un licenciement, mais bel et bien le résultat d’une volonté de départ de Marc Gaudreault, l’homme qui avait été propulsé à la tête de l’entreprise en mains de la Fondation de Famille Sandoz, l’automne dernier.
En octobre, pour faire face aux reculs des ventes, notamment en Russie, en Chine, à Hongkong et au Moyen-Orient, la marque avait procédé au premier licenciement collectif de son histoire. Elle avait annoncé vouloir se séparer d’un tiers de ses effectifs, soit une trentaine de personnes. Mais des réaffectations dans certaines de ses filiales de production lui ont finalement permis de réduire ce chiffre à dix-sept.
Marc Gaudreault ne sera pas remplacé. Un «comité de direction renforcé», déjà en place depuis 2015, prend le relais de l’opérationnel, explique la porte-parole de Parmigiani. Le maître horloger Michel Parmigiani, fondateur de la marque neuchâteloise, qui était déjà revenu dans la lumière, après le départ de Jean-Marc Jacot, redevient plus que jamais le visage de Parmigiani vis-à-vis de l’extérieur.
Dans une interview au Temps en octobre, Marc Gaudreault décrivait la nouvelle orientation qu’est en train de prendre un horloger qui a longtemps vécu au-dessus de ses moyens: «Désormais, une nouvelle génération arrive au conseil de la Fondation de famille Sandoz et celle-ci veut jouer avec les mêmes règles du jeu que les autres, s’imposer les mêmes exigences […] Parmigiani va changer».
Source: Le Temps