Lundi dernier, les débats du Conseil général de Val-de-Travers sur le Budget 2025 étaient mouvementés. Sur ce projet, la droite (UDC – PLR) a travaillé – avec succès ! – main dans la main, appuyée également par la majorité du groupe Agora, afin d’alléger encore un peu plus le projet de budget 2025.
Pour l’UDC, la première mouture du budget du Conseil communal à la Commission de gestion et des finances (CGF) était catastrophique. Après plusieurs séances de travail, la mouture présentée au Conseil général était déjà allégée, avec un déficit bien moins important. Pour la majorité de droite, il fallait en faire davantage ; nous avons ainsi fait front afin de réduire (et non supprimer) le taux d’indexation de l’IPC des salaires communaux, permettant une économie substantielle, en rappelant que les largesses du secteur public – aux frais des contribuables – sont loin d’être la norme dans le secteur privé. La gauche, vexée, a tenté d’annuler les effets de cette économie en augmentant, sans aucune étude préalable ni aucun projet concret, un poste budgétaire à l’intitulé très général « soi-disant » pour les crèches ; un comble de la part de partis qui, quelques minutes avant, accusaient (à tort) la droite de « déposer des amendements à la der’». Ce texte irréfléchi a été balayé, à raison, par la droite.
On rappellera que l’UDC n’a jamais refusé un seul crédit ni une seule augmentation d’EPT en faveur des crèches ; mais de tels projets doivent être mûrement étudiés et réfléchis, ce qui n’était pas le cas de l’amendement revanchard et populiste de dernière minute de la gauche.
La synergie de droite déployée lundi soir est un franc succès et preuve qu’une droite plus unie permet une gestion plus pragmatique des deniers publics. Mais attention : les efforts budgétaires réalisés lundi sont un pas dans la bonne direction mais restent clairement insuffisant pour stabiliser notre commune sur le plan financier. Nous devons revoir en profondeur notre approche globale, tant des investissements que des infrastructures ou même des prestations à la population. Une commune dont le nombre d’habitant stagne globalement peut-elle encore justifier l’augmentation continue du nombre d’EPT ? Nous devons aussi œuvrer à l’échelle cantonale pour alléger le poids de la charge obligatoire pesant sur les communes, comme la facture sociale ou l’enseignement ; sur ce point, la cantonalisation complète de l’école est un sujet dont il faut parler.
L’UDC sera au rendez-vous en 2025, pour plus de rigueur financière et une commune attractive et forte !
UDC Val-de-Travers
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