Dans un communiqué adressé ce jour à la presse, Frédéric Mairy annonce le retrait de sa candidature au Conseil d’Etat en ces termes :
« Après analyse des résultats d’ensemble des élections cantonales neuchâteloises et d’entente avec le comité cantonal du Parti socialiste neuchâtelois, j’ai pris la décision de ne pas présenter ma candidature au 2e tour de l’élection du Conseil d’Etat. Si, à titre personnel, je me réjouis de la confiance que m’a accordée la populationneuchâteloise, j’estime que le poids du PSN au Grand Conseil ne légitime plus le maintien de trois sièges socialistes au gouvernement, quand bien même l’électorat a montré son attachement à une certaine continuité au sein de celui-ci.
Les excellents résultats de Laurent Kurth et Florence Nater, à la hauteur de leurs compétences et de leurengagement, me rendent confiant quant à leur élection au 2e tour et j’invite l’électorat à leur octroyer sa confiance. J’espère que leurs candidatures s’inscriront dans une dynamique durable et commune à l’entier des forces de gauche, qui permettra de maintenir celles-ci majoritaires au Conseil d’Etat : la défense de l’emploi et des acquis sociaux, l’avènement d’une société plus égalitaire et solidaire, ainsi que la préservation de notre planète sont des enjeux sur lesquels nous ne pouvons pas transiger. Il m’importe aussi que les actions portées par la majorité précédente trouvent leur juste continuation.
En déposant ma candidature auprès du PSN en novembre dernier, j’avais écrit que tout en ayant à cœur de m’investir à l’échelle cantonale, je serais heureux de poursuivre mon mandat à Val-de-Travers. Le formidable appui témoigné par l’électorat de « ma» commune rendra ce plaisir encore plus grand,même si je suis conscient des déceptions que mon retrait pourra engendrer, ici ou ailleurs, et je tiens à remercier sincèrement toutes les électrices et tousles électeurs qui m’ont soutenu.
Le sens des responsabilités est l’une des forces du parti socialiste, tout comme la capacité à faire passerl’intérêt général avant les intérêts particuliers. Celapeut imposer des choix douloureux et celui que je faisaujourd’hui en est un. Il n’altère en rien mes convictions, pas davantage que ma ferme volonté de continuer de travailler, dans mes fonctions actuelles,au service de notre canton. »